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Si Stéphane Petit, chanteur leader du groupe
LES BOYAUX ROUGES vous présente aujourd'hui
cette chanson consacrée à la sortie du beaujolais nouveau,
c'est que l'idée de l'écrire vient de son ami Bruno Soriano.
BOYAUX ROUGES Certaines confréries sont strictement spécialisées dans la consommation de vins de la région, beaujolais ou côtes-du-rhône, dont elles défendent bruyamment la renommée : les Boyaux rouges, les CQNJPS (Ceux Qui N'ont Jamais Pas Soif),les Gosiers secs, les Gueules du septième lard, l'Ordre du porte-pot . Mais d'autres associations se donnent une vocation plus culturelle. Catherine Lagrange CHTIMI, BOYAUX ROUGES Un chercheur arrageois, Jean Denoeu, fournit une définition de cette expression bien connue des artésiens sur laquelle on a imaginé, suppuré, glossé... " L'on croit souvent que ce sobriquet appliqué aux artésiens, trouve son origine dans les excès de la Révolution (le sinistre Joseph Lebon et les 391 exécutions sous la Terreur). La vérité est moins macabre : elle relève de la technique... ménagère et remonte au XVII ème siècle. A l'époque de son retour à la couronne (1659), l'Artois conserva ses privilèges, ceux de nos ruraux vivant sous le régime des pays d'Etats, échappant ainsi à l'impôt si impopulaire de la gabelle. Le sel n'était pas cher en Artois, et la consommation en était libre de droits. Il faut rappeler que la viande de porc rougit dans le saloir. Et le quolibet en question nous vient... des Picards. Soumis, eux, à la gabelle, et jaloux, bien évidemment, du privilège de leurs voisins, ils remâchaient leur dépit en les assimilant au brave animal parfaitement innocent dans cette histoire. Et d'affirmer en chur : ils mangent tellement de sel, ces artésiens, qu'ils en ont les boyaux rouges... ". |
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